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Enerfip et hummingbird ont répondu à toutes vos questions sur le projet Papariko au Kenya lors d'un webinar qui s'est tenu lundi 12 juin.
L'essentiel
Investissez une partie de votre épargne dans un projet de restauration de mangrove permettant de lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité
Financement participatif du projet de restauration de mangrove "Papariko"
Le projet Papariko est un programme communautaire de reboisement de mangrove ayant pour objectif de restaurer 300 hectares de sites dégradés sur la côte sud-est du Kenya, dans le comté de Kwale.
La mangrove est une forêt d’arbres semi-aquatiques qui se développent le long des côtes des zones tropicales et subtropicales. Elle occupe une place unique dans le monde végétal, offrant une multitude inégalable de services écosystémiques. Elle fournit entre autres :
- Une zone de reproduction, de nurserie et de refuge pour bon nombre de poissons et autres espèces maritimes ou côtières : crustacés, batraciens, reptiles, mais aussi oiseaux et mammifères ;
- Un barrage naturel contre l’érosion des rivages, les inondations ou autres évènements climatiques extrêmes, comme les ouragans ou tsunamis, en atténuant l’assaut des vagues. Elle a ainsi un rôle précieux à jouer pour protéger les littoraux contre la montée des eaux ;
- Un garde-manger extrêmement en riche en matières organiques, nourrissant la faune, la flore, mais aussi l’homme, qui peut y pêcher coquillages, crustacés et poissons ;
- Un filtre retenant polluants et sédiments, ce qui limite l’envasement et purifie l’eau. Sans cette action, les récifs coralliens et herbiers sous-marins alentours ne pourraient pas survivre ;
La mangrove fait partie des habitats les plus menacés de la planète. Le Kenya a perdu la moitié de ses forêts de mangrove au cours des 50 dernières années à cause de la surexploitation par les populations locales, qui utilisent le bois comme combustible, matériau de construction, et pour ses vertus médicinales. La mangrove est également déforestée pour transformer la zone côtière en terre agricole.
A cet égard, le projet Papariko a été conçu afin d’apporter une réponse directe et efficace à la dégradation de la mangrove des littoraux du Sud-Est du Kenya. Son objectif est triple :
- Lutter contre le réchauffement climatique, en restaurant les capacités d’absorption de carbone de la mangrove précédemment dégradée,
- Protéger la biodiversité, en reconstituant puis en protégeant les habitats naturels de la faune et la flore résidentes,
- Améliorer les conditions de vie des populations environnantes qui dépendent des écosystèmes côtiers, en se fondant sur modèle de gestion communautaire qui permettra de fournir emplois et formations dédiées à toutes les parties prenantes autochtones, et en particulier aux femmes habitant les villages de la zone du projet.
Le projet affiche une composante carbone forte. Grâce au projet, 186 000 tonnes de CO2e seront retirées de l’atmosphère pendant 30 ans. Cette séquestration de CO2e justifie l'émission de crédits carbone sur la période. Chaque crédit représente une tonne équivalente de dioxyde de carbone (CO2e) retirée de l'atmosphère ou évitée, sachant que d'autre gaz tel que le dioxyde d'azote (N02) ou encore le méthane (CH4) sont mesurés en "équivalent carbone". En d'autres termes,
1 crédit carbone = 1 tonne de CO2e
L’émission de crédits carbone est un labeur de longue haleine. Il se déploie sur plusieurs années et est séquencé par des étapes de vérification et de mise à jour des premières estimations carbone réalisées en amont du projet. Les vérifications sont assurées par des organismes de certification privés et indépendants, communément appelés « standards », et épaulés dans leur tâche par des auditeurs externes.
Les crédits carbone du projet Papariko seront vérifiés par le leader des standards internationaux: le Verified Carbon Standard (VCS) de Verra. Le projet vise également à obtenir deux certifications supplémentaires : Climate, Community and Biodiversity (CCB) & Sustainable Development Verification (SD-Vista), certification du standard VERRA. Ces certificatioins récompensent les projets avec des bénéfices environnementaux et sociaux importants. 50% des revenus des crédits carbone générés par le projet – ce qui correspond à environ 5,6 millions de dollars - seront dédiés au maintien du projet et reversés à un fond de subsistance local. Ce dernier sera géré directement par les communautés impliquées, pour répondre aux besoins et enjeux des populations environnantes : construction d’infrastructures pour améliorer l’accès à l’eau, éducation, structures médicales etc.
Télécharger notre analyse détaillée
Vous trouverez ci-après une vidéo du projet Mangrove Mikoko Pamoja, lancé en 2010 et également situé au Kenya dans une baie voisine de Papariko :
Ainsi qu'un article de presse de l'ONU disponible en cliquant sur le lien ci-après: En image : les héros de la conservation côtière au Kenya 🇰🇪
La collecte
Pourquoi investir ?
Description générale du projet
Investir dans le projet Papariko, c’est :
- Restaurer 300 hectares de mangrove dégradées, l'un des écosystèmes les plus riches au monde.
- Contribuer à atténuer le changement climatique à l'échelle mondiale en permettant de capturer près de 186 000 tCO2e.
- Reconstruire et préserver les habitats naturels de la vie marine locale, mais aussi des tortues, des oiseaux côtiers et des récifs coralliens.
- Améliorer la qualité des sols environnants, qui bénéficiera aux pratiques agricoles des populations environnantes.
- Augmenter la qualité de l'eau et de l'air en ranimant un système de filtration racinaire complexe et redoutablement puissant.
- Créer des emplois pour plus de 220 personnes sur 30 ans, majoritairement des femmes, associé à une formation technique continue.
- Générer de nouvelles sources de revenus à long terme grâce au développement de pratiques d’élevages durables de crabes et de crevettes, à la production de teintures naturelles à partir de la mangrove, etc.
- Contribuer à l’autonomisation et l’émancipation socio-économique des femmes.
"Aujourd’hui, nous disposons des autorisations nécessaires pour démarrer le projet : l’accès au foncier est sécurisé, les équipes locales sont prêtes à commencer la plantation, une gouvernance juste et un schéma équitable de partage des bénéfices sont en place, et le premier pilote de 14 ha plantés en septembre 2022 a été un succès, confirmant l'itinéraire technique sélectionné. Il ne nous manque plus que votre contribution pour lancer la campagne de plantation 2023 ! "
Nos prochaines étapes
- Plantation de 50 hectares d'avril à juin 2023
- Plantation de 100 hectares en novembre 2023
- Plantation de 150 hectares début 2024
- Première émission de crédits fin 2024
Sur le terrain, le projet Papariko est coordonné par Vlinder, une entreprise autrichienne qui développe des projets de reforestation de mangrove dans le monde entier, avec pour objectif de séquestrer à terme 10 millions de tonnes de CO2 par mois – ce qui correspond à l'empreinte carbone de l'Autriche et de la Suisse réunies. Vlinder a déjà reboisé plus de 3 000 hectares de mangrove dans quatre pays, notamment au Myanmar et au Sri Lanka. Au Kenya, Vlinder travaille main dans la main avec le Kenyan Forestry Service (administration publique gestionnaire des forêts et Umita, une entreprise locale qui orchestre la plantation.
Hummingbirds dispose d'un contrat de vente signé avec Vlinder, selon lequel 50% des crédits carbone émis pour les 300 ha seront transmis à hummingbirds, les 50% restants étant distribués aux communautés locales pour le développement économique de la région.
Modalités d'investissement
Le financement citoyen, une solution pour catalyser le développement de projets
Pour être en mesure de mener de front le développement d'un grand nombre de projets dits de Solutions fondées sur la Nature, hummingbirds doit recourir à des solutions de financement telles que la participation citoyenne.
L'objectif de cette collecte est de financer l'ensemble des coûts de plantation du projet Papariko pour planter l'ensemble de la zone identifiée d'ici 2024. Pour ce faire, 1 million d'euros sont nécessaires, dans la perspective d’être déboursés en 2023 et 2024. Ce montant couvrira toutes les opérations de semence, plantation, creusement de tranchées, location de bateaux et les coûts de main-d'œuvre associés. Bien que la durée de vie totale du projet soit de 30 ans, la période de placement proposée est de 3 ans, avec un remboursement in fine. Cette temporalité garantit un retour sur investissement rapide, tout en permettant à un projet à cinétique longue et impacts durables de voir le jour !
Risques & Sûretés
Vous trouverez ci-après le détail des risques liés au projet, ainsi que les modalités de contrôle qui y sont associées :
Risques financiers
Fluctuation du prix du marché volontaire du carbone. Difficultés à trouver des investisseurs et à lever des fonds. Risque de crédit lié à la capacité du groupe à se refinancer et à respecter ses échéances, étant précisé que la stratégie de remboursement repose sur une reprise de la ligne par le futur fonds de TimeToAct dédié aux solutions fondées sur la nature
➔ Discussions en cours pour garantir l'écoulement avec un prix plancher pour une partie des volumes.
➔ Co-création, avec TimeToAct Capital, du fonds hummingbirds pour la nature afin de financer la phase CAPEX des projets de solutions fondées sur la nature (NbS : Nature-based Solutions).
Risques opérationnels
Prolongation des délais de livraison des projets et de la certification des normes et vérificateurs du marché volontaire du carbone (MVC).Plaintes des parties prenantes du projet : Peuples autochtones et communautés locales (IPLC), partenaires commerciaux
➔ Le suivi des projets est assuré par une présence locale et un engagement communautaire fort.
➔ Garantir les meilleures pratiques en matière de consentement préalable libre et éclairé (FPIC) dès les premières étapes et pendant toute la durée du projet, ainsi qu'une communication transparente avec tous les actionnaires : développeurs, investisseurs et communautés.
➔ S'appuyer sur des normes tierces accréditées et qualifiées pour certifier des projets carbone de haute qualité.
Risques stratégiques
Capacité d'adaptation lente en ce qui concerne les crédits non liés au carbone (biodiversité, eau). Faible diversification géographique du portefeuille
➔ Contrôle continu des outils de financement de la nature + L'objectif est de créer un pipeline couvrant un large éventail de NbS dans le monde entier : conservation des forêts tropicales, agriculture régénérative, protection des zones humides, etc. Dans des zones géographiques distinctes : Amérique latine, Afrique et Asie du Sud-Est ; et avec différents partenaires.
Risques politiques et juridiques
Difficulté à émettre ou d'exporter des crédits carbone. Mise en oeuvre d'une taxe sur les crédits carbone. Crises politiques, guerres. Conflit entre le service forestier du Kenya et l'association forestière communautaire. La titrisation des droits fonciers et des droits d'émission de carbone n'est pas claire.
➔ Suivi attentif des annonces des autorités publiques du Kenya concernant l'article 6 de l'Accord de Paris, l'ajustement correspondant et la réglementation globale s'appliquant au MVC(VCM). Le Kenya a fait des annonces publiques en faveur de l'article 6 et devrait divulguer un cadre carbone dans les mois à venir.
➔ Le projet Papariko répond à des normes sociales et environnementales élevées qui devraient aller au-delà des exigences minimum des méthodologies carbones.
➔ Suivi régulier de la situation politique. Le Kenya a été choisi pour sa stabilité politique.
hummingbirds est un développeur et financeur de projets de Solutions fondées sur la Nature.
Ils soutiennent le déploiement de projets de conservation et de restauration d’écosystèmes, pour lesquels ils mobilisent la finance carbone. Tous leurs projets sont menés main dans la main avec un partenaire local, et mis en œuvre par les communautés locales, qui sont systématiquement associées à chaque projet.
Leurs principaux axes d'intervention sont :
- les forêts tropicales
- l'agroforesterie et l'agriculture régénérative
- les zones humides, les tourbières et les écosystèmes côtiers.
Basés à Paris, ils menent leurs actions sur l’ensemble de la ceinture tropicale depuis 6 bureaux régionaux à Mexico, Sao Paulo, Abidjan, Nairobi et Singapour. Cet ancrage local leurs permet d'avoir une compréhension pragmatique des écosystèmes régionaux, et d'agir au plus près des enjeux socio-économiques.
"Nous aspirons humblement à inverser les trajectoires du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, en nous positionnant comme intermédiaire entre secteur privé et développeurs de projet sur le terrain."
Selon le GIEC, les actions de protection, restauration ou d’amélioration de la gestion des puits de carbone naturels – ce que nous appelons au sens large les « Solutions fondées sur la Nature » - pourraient contribuer jusqu'à un 1/3 de nos efforts pour réduire nos émissions de CO2e d'ici à 2030. Tous leurs projets sont portés par vision holistique de l’enjeu climatique. En effet, se cantonner à la variable carbone est insuffisant pour résoudre l’équation complexe de la crise planétaire que nous traversons, et apporter des solutions efficaces pour préserver le vivant. C'est pourquoi hummingbirds met l'accent sur les impacts et les co-bénéfices de leurs projets touchant à la sécurité alimentaire, l'eau, la qualité de l'air, l’émancipation des femmes, la pollution, la pauvreté, la santé, l'éducation, etc.
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Simulateur
Simulation d'investissement
Papariko - Obligation 8,5%/an sur 3 ans
Simulation - Taux : 8,5% / an sur 3 ans
Investissement initial :
1 000 €
Remboursements et intérêts :
1 255 €
En 3 versements
| Date | Intérêts* | Capital | Montant |
| 24/07/2024 | 85 € | 0 € | 85 € |
| 24/07/2025 | 85 € | 0 € | 85 € |
| 24/07/2026 | 85 € | 1 000 € | 1 085 € |
| Total | 255 € | 1 000 € | 1 255 € |
*Intérêts bruts avant impôts, tous frais inclus (voir fiscalité) Le résultat présenté ne constitue pas une prévision de la performance future de vos investissements. Il a seulement pour but d’illustrer les mécanismes de votre investissement sur la durée de placement. L’évolution de la valeur de votre investissement pourra s’écarter de ce qui est affiché, à la hausse comme à la baisse. | |||
Le porteur de projet en quelques chiffres
Une société française
basée à Paris
Créée en
2022
Une équipe de 16 collaborateurs
basés à Paris, Sao Paulo, Mexico, Abidjan, Nairobi et Singapour
Activité qui porte principalement sur
Les forêts tropicales
L'agroforesterie et l'agriculture régénérative
Zones humides, tourbières et écosystèmes côtiers
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